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Les antiépileptiques agissent en bloquant les crêtes épileptiques pour prévenir les crises convulsives. Ils peuvent être administrés par voie orale ou parentérale (voir rubrique 5.1).
En traitement à court terme, ils sont administrés en cas de crise convulsive et à des doses très précoces, avant que le patient ne ressente des symptômes neurologiques.
En traitement à long terme, ils sont administrés à des doses élevées pour réduire la fréquence des crises convulsives.
Les antiépileptiques peuvent être associés aux anticonvulsivants (voir rubrique 5.1).
Leur utilisation n’est pas recommandée chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique sévère.
La sécurité de ces médicaments est évaluée chez un nombre limité de patients ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.4).
Les médicaments de la classe des antiépileptiques peuvent être utilisés chez les enfants présentant des convulsions récurrentes ou réfractaires à un traitement non médicamenteux. La prise en charge de ces enfants relève de la compétence de spécialistes (neurologues, pédiatres, neuropédiatres).
Ces médicaments sont utilisés en traitement à court terme, lorsque la fréquence des crises convulsives est jugée trop élevée par le patient. Les médicaments utilisés sont les antiépileptiques de la classe des benzodiazépines, des barbituriques et des dérivés morphiniques.
La sécurité et l’efficacité de ces médicaments chez les enfants présentant des convulsions réfractaires aux traitements habituels (antiépileptiques de la classe des benzodiazépines) sont établies dans une étude clinique contrôlée. Dans cette étude, les critères d’évaluation principaux sont la fréquence des crises convulsives et les paramètres neuropsychologiques.
Le traitement doit être instauré le plus tôt possible après l’apparition des symptômes. Les traitements doivent être arrêtés si le patient ne répond pas au traitement.
La prise en charge de l’épilepsie est avant tout une question de prévention des crises convulsives. Si les médicaments antiépileptiques sont efficaces pour réduire les fréquences des crises convulsives, ils ne peuvent en aucun cas être utilisés pendant la grossesse, sans consultation et surveillance de la mère.
L’efficacité des antiépileptiques chez la femme enceinte ou susceptible de l’être n’est pas connue de manière certaine. Leur utilisation chez la femme enceinte est déconseillée.
La clairance de la créatinine chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques est augmentée par l’administration de médicaments antiépileptiques. L’augmentation de la clairance de la créatinine ne doit pas être supérieure à celle retrouvée chez des patients sains prenant des médicaments antiépileptiques.
Le risque d’effets indésirables augmente en cas d’altération de la fonction rénale, de déplétion sodique, d’appauvrissement du volume plasmatique et de fonction hépatique. Le médicament doit être utilisé sous surveillance médicale étroite.
L’utilisation de la lévocétirizine doit être évitée chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Les antiépileptiques peuvent interagir avec d’autres médicaments administrés par voie orale.
Lorsque la prise en charge est orientée par les critères de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), les médicaments antiépileptiques ne doivent être administrés en association qu’avec les antiépileptiques de la classe des benzodiazépines (voir rubrique 5.1).
Lorsqu’un traitement concomitant par des antiépileptiques est nécessaire, il convient de prendre en considération le fait que les antiépileptiques n’ont pas tous le même effet sur la cognition.
Le choix de la posologie dépend de la maladie, de la sévérité des crises, du poids corporel du patient et de son âge.
Les posologies recommandées sont données pour 20 à 30 jours de traitement, sauf indications spécifiques (voir tableau 1).
TABLEAU 1
Niveau de preuve de l’efficacité de la posologie
Niveau de preuve de la tolérance de la posologie
Aigu
1. Epilepsie pharmaco-résistante
2. Epilepsie réfractaire à un traitement non médicamenteux
3. Epilepsie à risque de récurrence
Critères de la Société Française de Neurologie
Posologie minimale efficace (min)
Tout en tenant compte de la gravité et de la fréquence des crises, la posologie maximale efficace, c’est-à-dire la dose minimale efficace, doit être prescrite.
Critères de la Société Française de Pharmacologie Clinique
La dose la plus faible efficace est la dose qui assure un contrôle satisfaisant des crises en l’absence de contre-indications et d’antécédents médico-chirurgicaux particuliers, sans que cela ne contre-indique une prise en charge médicamenteuse ultérieure :
Selon le niveau de gravité de la crise, elle est fixée entre 50 et 200 mg/j
Selon le niveau de sévérité de la crise, elle est fixée entre 50 et 100 mg/j
Selon la présence ou l’absence d’antécédents de convulsions, elle est fixée entre 50 et 100 mg/j
Selon le niveau de tolérance du patient, elle est fixée entre 50 et 100 mg/j
Selon le risque de récurrence et de mortalité des crises convulsives, elle est fixée entre 50 et 100 mg/j
Posologie non efficace (min)
La posologie doit être adaptée en fonction de la sévérité des crises et du risque de récurrence.
Sans contre-indications
La posologie doit être adaptée en fonction des doses efficaces et des doses tolérées.
Posologie minimale efficace (max)
La posologie maximale efficace peut être utilisée même si elle est supérieure à la posologie minimale efficace.
Mardi : 9h-12h30 et 14h-19h
Mercredi : 9h-12h30 et 14h-18h
Jeudi : 9h-12h30 et 14h-19h
Vendredi et Samedi : 9h-12h30 et 14h-19h30
Dimanche : 9h-12h30
Harmonie Florale à Carrouges est partenaire